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EXPÉRIENCES AU LIDO DE VENISE
À QUELQUES MINUTES DE VENISE, IL Y A UNE ÎLE VERTE NICHÉE ENTRE LA LAGUNE ET LA MER ADRIATIQUE, UNE OASIS DE NATURE ET DE PAIX LOIN DES FLUX TOURISTIQUES DE MASSE, QUI CONSERVE SON CHARME EN TOUTE SAISON : IL S’AGIT DU LIDO DE VENISE.
Nature est l’un des mots-clés les plus appropriés pour la décrire : le Lido est une terrasse panoramique sur Venise avec de magnifiques couchers de soleil sur le bassin de Saint-Marc, des levers de soleil incroyables du côté de la mer, des espaces verts, des oasis naturelles protégées, des parcs, des jardins et bien plus encore. Parmi les principales attractions naturelles, on peut citer ceux-ci :
LE CŒUR VERT DE VENISE
Si vous cherchez une image du Lido de Venise d’en haut, vous remarquerez que cette île, longue de seulement 12 kilomètres, est très verte, recouverte d’arbres et d’espaces verts publics et de jardins privés entourant ses anciennes villas liberty. Se promener le long du Lido ou le traverser à vélo est une véritable immersion dans la nature unique de Venise, qui, à certains endroits, est également une oasis de protection de la nature.
En effet, le Lido, en raison de sa position particulière le long des routes migratoires de nombreuses espèces d’oiseaux, dispose de deux zones de protection de la nature, les deux en libre accès. Il s’agit de l’oasis de San Nicolò dans le nord de l’île, et de l’oasis Alberoni, au sud. Elles sont toutes deux contrôlées par la Lipu, car ici viennent pondre deux espèces particulières d’échassiers, le rapace et la sterne naine, qui nichent sur les dunes. Le Lido de Venise conserve ici un habitat dunaire particulier parmi les mieux conservés de l’Adriatique, dans lequel, en plus de la végétation très variée et des forêts de pins verdoyantes, il abrite plusieurs oiseaux migrateurs, des rapaces et des oiseaux nocturnes.
LA NATURE DE PELLESTRINA
En continuant avec quelques minutes de ferry ou de vaporetto, vous arriverez ensuite à l’île de Pellestrina, encore plus isolée et tranquille que le Lido. En la parcourant jusqu’à la partie la plus méridionale (en bus avec la ligne 11 ou en vélo) on arrive jusqu’à Ca’ Roman, sa zone la plus sauvage, reliée au reste de l’île par un chemin étroit entre la lagune et la mer Adriatique. Ici, il y a une plage sauvage et une autre oasis de protection de la nature, un environnement préservé grâce à l’isolement de la région, avec un système de dunes complètement intact et en constante expansion, où la Lipu a identifié dans le dernier recensement au moins 190 espèces d’oiseaux.
PATRIMOINE SOUS-MARIN
Enfin, pour les amateurs de plongée, cette partie de la mer Adriatique cache une perle : lesdits « tegnùe ». Ce sont les « retenues » en dialecte local, appelées ainsi par les pêcheurs dès le XIXe siècle parce qu’ils y accrochaient leurs filets. Il s’agit de formations rocheuses calcaires similaires à la barrière de corail, qui se trouvent à certains endroits au large de Pellestrina et de Chioggia. Ici, des habitats peuplés d’algues, de mollusques, d’anémones et de poissons qui vivent dans de véritables niches écologiques riches en biodiversité ont été créés. Il peut s’agir de petites formations rocheuses ou d’étendues de plusieurs centaines de mètres de long, et c’est une véritable découverte pour qui aime plonger avec des bouteilles pour explorer les habitats marins.
